PROJET D'APPUI A LA COMPETITIVITE DES FILIERES AGRICOLES ET A LA DIVERSIFICATION DES EXPORTATIONS
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Actualités

2024-12-02
armand joel gozo 1 Commentaires

Une présence pour s’accorder sur les niveaux d’avancement

Sept jours de présence effective à échanger avec l’équipe du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) et ses partenaires stratégiques ! Sept jours pour faire le tour d'horizon et passer au peigne fin les objectifs et réalisations du Projet dans le cadre de l’accord de financement établi entre le Gouvernement du Bénin et la Banque mondiale. Du 12 au 19 novembre 2024, les audiences avec le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, les présentations et échanges dans la salle de réunion du PACOFIDE, les descentes soit dans des laboratoires, soit sur des chantiers de construction d’infrastructures, soit dans des champs, ont constitué le menu de l’agenda de la mission de supervision effectuée par l’équipe de la Banque mondiale à propos du PACOFIDE. Si, à l’entame de la mission, le top a été donné par le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, il faut remarquer que la clôture de ladite mission s’est faite, toujours avec lui, sur une note de compte rendu et aussi de recommandations.
Déroulement de la mission. D’entrée, Gaston Dossouhoui a reçu les objectifs de la mission de la Banque mondiale : ‘’examiner l'état d'exécution des principales composantes du Projet et la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision,’’ mais plus précisément, ‘’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Projet au regard des principaux défis identifiés, notamment le suivi rapproché des activités principales ; apprécier le niveau d'exécution du plan de travail et du budget annuel 2024, du plan de passation des marchés et la situation financière du Projet, par composante et par catégorie de dépenses ; examiner les progrès accomplis dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale et convenir d’un plan d’actions pour la mise en œuvre efficiente des activités du projet.’’ Aussi, pour cadrer avec tous ces objectifs, des présentations ont-elles été faites par l’équipe du PACOFIDE à travers le point de la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision de la Banque (gestion technique, administrative et financière), l’état d’avancement global du PACOFIDE au 31 Octobre 2024 (Taux de décaissement, Taux d’exécution Physique et Financière du PTBA 2024, niveau d’atteinte des principaux indicateurs), la situation financière du Projet (montant décaissé, montant exécuté et montant disponible par composante et par catégorie de dépenses).
Les différentes composantes. Les principales réalisations des composantes 1 et 3 ont fait l’objet de présentation. Au titre de la convention de partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), des appuis ont été fournis aux acteurs des filières ciblées (ananas et anacarde) pour les participations aux foires, et ceux en vue de l’acquisition d’emballages marqués IGP, et de l’obtention de certifications et agréments sont en cours de démarrage. La Convention en cours de préparation avec l’Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) permettra d’équiper les unités de contrôle sanitaire au niveau de la GDIZ, du quai fruitier et d’acquérir des équipements et consommables pour le laboratoire de l’ABSSA. Concernant les infrastructures de logistique pour l’exportation des produits agricoles périssables, la solution par intérim du quai fruitier est achévée, réceptionnée et celle définitive est en cours d’achèvement. Des dispositions sont en cours pour leur mise en exploitation. Il a été également question de la mise en place des infrastructures de conditionnement sur le site du pôle agroalimentaire du Grand Nokoué avec les livrables des études de faisabilité technique qui sont attendus pour décembre 2024. Le niveau de mise en œuvre du mécanisme du Fonds à Coûts Partagés (niveau de mise en œuvre des sous-projets des guichets A, B et C) a été présenté. Le point sur les principales réalisations de la Composante 2 a permis de revenir sur la convention de partenariat avec la Direction de la Production Végétale (DPV) pour la certification des plants greffés d’anacardiers et rejets d’ananas ; l’acquisition de kits complémentaires d’inspection et d’équipements au profit du laboratoire de semences, la convention de l’Agence Territoriale du Développement Agricole pôle 4 (ATDA4) relativement à la réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers, à l’installation des nouvelles plantations d’anacardiers, à la mise en œuvre du Conseil Technique Spécialisé (CTS Anacarde) ; la convention de l’Agence Territoriale du Développement Agricole pôle 7 (ATDA7) où il était question d’épuration des plantations d’ananas, de la réalisation des opérations de dessouchage, labour et planting, de la mise en œuvre du Conseil Technique Spécialisé (CTS Ananas) ; la convention avec le Laboratoire Central des Biotechnologies Végétales et d’Amélioration des Plantes (LCBVAP) concernant la production de vitroplants d’ananas et d’anacarde et l’acquisition d’équipements au profit du laboratoire. La mise en œuvre de la subvention du prix des engrais pour la campagne 2024-2025, le démarrage des travaux d’aménagement du périmètre de 400 ha dans la Commune de Ouinhi pour la production du riz et la préparation des études et travaux d’aménagement de 3000 ha dans les communes de Karimama et de Malanville ont été revisités. Le point d’exécution du Plan de passation des marchés 2024 et surtout les difficultés et approches de solutions n’ont pas été occultés. Enfin, au titre de la composante 4, il y a été mentionné l’adoption des manuels révisés. Toutes les présentations ont été assorties de points d’attention et de recommandations. Le PACOFIDE est un projet initié par le Gouvernement avec le financement de la Banque mondiale. Il a pour objectif l'amélioration de la compétitivité et l'accès au marché d'exportation pour des chaînes de valeur ciblées telles que l’anacarde, l’ananas et autres produits horticoles.

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2024-11-11
armand joel gozo 3 Commentaires

L’appui du PACOFIDE toujours apprécié par les producteurs de cajou

De nouveaux producteurs d’anacardes adhèrent au Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et de la Diversification des Exportations (PACOFIDE). Les réticences au départ liées au refus de voir leurs plantations bénéficier des opérations de réhabilitation ont diminué. En témoigne des bénéficiaires rencontrés qui se réjouissent des tâches qu’accomplissent les brigadiers, encore appelés Prestataires de Services Privés (PSP), dans leurs plantations. Ces mêmes bénéficiaires qui craignaient les effets immédiats de la réhabilitation sur leurs plantations ! De Dassa à Glazoué, en passant par Savalou, Bantè, Bassila, Copargo, Djougou, Parakou, Tchaourou, Ouessè et Savè, c’est l’enthousiasme général chez les producteurs. Les brigadiers aussi s’affairent pour finir de réaliser les tâches liées à la réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers, comptant pour l’année 2024.
La réhabilitation des anciennes plantations. La réhabilitation est une opération à quatre principales grandes tâches à savoir : l’éclaircie, l’élagage, le débardage et le désherbage. Elle permet d’améliorer le rendement de l’anacardier. En effet, par le passé, pour empêcher ou limiter la désertification, les anciens faisaient la mise en terre des plants sans respecter les normes des plantations en vue d’un bon rendement en matière de productivité. Pour eux, disposer de beaucoup d’arbres de cajou était synonyme de beaucoup de fruits ou d’amendes ou d’une récolte abondante. Malheureusement, c’est le contraire qui s’est observé jusque-là. Quand les plantations sont âgées (10 à 25 ans), elles deviennent touffues, empêchant la pénétration des rayons solaires et l’aération, ceci entraînant une faible récolte. Au lieu d’une production avoisinant les 700 kg à l’hectare, les récoltes donnaient plutôt entre 200 et 300 kg. L’avènement du PACOFIDE en 2021 permet aujourd’hui de corriger les nombreuses contraintes liées à la productivité de l’anacardier. L’anacarde étant retenu comme l’une des filières phares du Gouvernement, il est proposé aux producteurs qui le souhaitent des pratiques idoines afin de booster leurs productions. Chaque année donc, de nouveaux producteurs adhèrent au Projet suite à ce qu’ils ont observé, lors de la récolte précédente, chez les premiers ou leurs devanciers qui ont accepté la réhabilitation.
Les Prestataires de Services Privés (PSP). Les Prestataires de services privés, encore appelés brigades, sont des gens formés et parfois équipés par le PACOFIDE. Ils ont la charge de procéder à la réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers, en les mettant aux normes. Ils sont un certain nombre (environ 228) avec qui le PACOFIDE signe des conventions pour apporter son appui aux producteurs. Ils sont payés par le PACOFIDE, mais travaillent sous la supervision des Cellules communales de l’Agence Territoriale du Développement Agricole (ATDA) pôle 4. La commune de Dassa compte 14 brigades, et celles de Savalou 21, de Bantè 18, de Bassila 09, de Copargo 07, de Djougou 11, de Parakou 08, de Tchaourou 12, de Ouessè 09, de Savè 12 et de Glazoué 17. Le PACOFIDE est un projet initié par le Gouvernement avec le financement de la Banque Mondiale. Il a pour objectif l'amélioration de la compétitivité et l'accès au marché d'exportation pour des chaînes de valeur ciblées telles que l’anacarde, l’ananas et d'autres produits horticoles.

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2024-05-22
Florian KOTANMI 2 Commentaires

La protection des habitats naturels, un défi pour le PACOFIDE

Le Laboratoire de cartographie, de télédétection et des SIG (LaCarto) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a présenté le rapport provisoire de l’étude sur ‘’la répartition spatiale des sites d’installation de nouvelles plantations d’anacarde, d’ananas et autres aménagements agricoles/reboisements et des sites à risques/sensibles (forets, aires protégées, etc.) dans les communes d’intervention du Projet d’appui pour la compétitivité des filières agricoles et de la diversification des exportations (PACOFIDE).’’ C’était le jeudi 16 mai 2024, dans les locaux dudit Projet à Cotonou. En plantant le décor de la séance, le Docteur Sourou Malikiyou Awo, Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSEnv) du PACOFIDE, a invité l’équipe du Professeur Ismaïla Toko Imorou, Directeur du laboratoire LaCarto, à entretenir l’assistance sur le contenu dudit rapport. De la démarche méthodologique aux difficultés rencontrées assorties de recommandations, un aperçu exhaustif est donné sur les différentes grandes lignes du document de 162 pages. On pouvait y découvrir aussi la description de la situation de référence environnementale et sociale de la zone d’étude, la caractérisation et spatialisation des sites localisés dans les zones sensibles par pôle de développement agricole et la présentation d’une Geodatabase qui devient désormais pour le projet l’outil par excellence pour éviter l’installation de plantation dans une zone sensible. L’étude cartographique s’inscrit dans la logique de mise en œuvre de la composante 2 du PACOFIDE et précisément de la sous-composante dite : ‘’Amélioration quantitative et qualitative de la production.’’ Dans le cadre de sa mise en œuvre, le Projet envisage l'installation de trente-cinq mille hectares (35.000 ha) de nouvelles plantations répartis dans 43 Communes à travers la mise à disposition de plants greffés et certifiés. Par ailleurs, le Projet envisage d’installer 5.000 ha de champ d’ananas, de faire le reboisement compensatoire progressif sur autant de superficie et de réaliser un aménagement rizicole à maîtrise totale d’eau sur 400 ha à Ouinhi. Le PACOFIDE a pour objectif l'amélioration de la compétitivité et l'accès au marché d'exportation pour des chaînes de valeur ciblées (ananas, anacarde, riz et maraichage).

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2023-12-10
armand joel gozo 0 Commentaires

Le PACOFIDE outille ses bénéficiaires des guichets B et C

Plus de 200 bénéficiaires des guichets B et C ont été formés à la méthode de passation des marchés par le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE). C’était dans le cadre de séances organisées dans les villes de Parakou, Bohicon, Allada et Abomey-Calavi du 6 au 8 décembre 2023, respectivement aux hôtels le Privilège, Miracle, à la salle des fêtes Festival des Anges et au Centre Anouarite. L’objectif consistait à échanger avec les promoteurs d’entreprises et les parties prenantes du Projet pour une bonne compréhension et une exploitation efficace desdits documents. « Je souhaiterais que vous soyez rigoureux dans le choix de vos fournisseurs et prestataires. Le projet PACOFIDE vous donne la chance de faire grandir votre entreprise. Personne ne pourra faire votre bonheur à votre place », souligne Chadrac Ahamidé, Responsable des Composantes 1 et 3 du projet PACOFIDE, dans son adresse de bienvenue aux participants aux ateliers. Les participants étaient, en effet, composés de Chefs cellules communales (CCEC), de membres des Agences Territoriales du Développement Agricole (ATDA), de membres des interprofessions, de fournisseurs, de membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) et en majorité de bénéficiaires des Guichets B et C. Ces derniers sont ainsi dénommés au regard de la subvention dont ils bénéficient de la part du PACOFIDE. Cette subvention encore appelée Fonds à frais partagés est mise en place pour le développement des petites et moyennes entreprises évoluant dans la production agricole, la transformation agroalimentaire, la commercialisation et activités auxiliaires, les services de développement des entreprises. Elle est subdivisée en trois guichets A, B et C et dont les montants varient respectivement de 1 à 4 millions (A), 11 à 14,5 millions (B) et de 23 à 59 millions (C). Les critères d’éligibilité à tous ces guichets et la contrepartie exigée des bénéficiaires sont fixés. « Nous voulons espérer qu’au sortir de ces ateliers, vous disposerez déjà de la contrepartie financière devant vous permettre de signer la convention », lance en guise d’encouragement, Abdu Hantiez Oceni, Spécialiste secteur privé et développement des chaînes de valeur (SSPDCV) du PACOFIDE. Les différents ateliers ont été animés par Diane Bossavi, Martial Tchéoubi et son assistant, Christophe Kanda, tous trois Spécialistes des marchés publics.

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2023-08-15
armand joel gozo 0 Commentaires

LE RIZ

Développement des aménagements hydro-agricoles des zones rizicoles par maîtrise totale de l’eau. L'objectif consiste à accroitre la production durable du riz à travers la maîtrise totale de l'eau. Cette ligne d’action consistera à augmenter les superficies des champs rizicoles de 7000 ha, d’augmenter les rendements de 4 à 6 tonnes , d’augmenter les cycles de production de 1 à 3 et de mettre à disposition des acteurs des infrastructures et équipements adaptés. L’appui conseil est indispensable à l'adoption des nouvelles techniques de production durable du riz. Cette ligne d’action consistera à organiser les acteurs, renforcer pour un bon fonctionnement des organisations des acteurs, du niveau villages au niveau national y compris l'interprofession, promouvoir le développement des services aux membres des OPA pour renforcer l'adhésion et le membership, organiser des sessions de formation sur les bonnes pratiques résilientes aux changements climatiques, renforcer l'encadrement technique des membres des OPA, installer des Unités de Démonstration et Champs Ecoles Paysans. L'amélioration de la compétitivité des CVA riz à travers l’adoption des techniques post-récolte performantes et adaptées consiste à élaborer et vulgariser des outils et matériels didactiques au profit des acteurs pour améliorer la qualité du riz local, mettre en place des unités de démonstration, sensibiliser et former les acteurs sur les bonnes pratiques de récolte, battage, vannage, stockage-conservation et de transformation du riz et mettre en œuvre la SNCA 2 pour une meilleure vulgarisation des techniques post-récoltes innovantes.

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