299.955 880 ! C’est le montant qu’a déboursé le Gouvernement, à l’endroit des Personnes Affectées par le Projet (PAP).
Le jeudi 6 mars 2025, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), Gaston Dossouhoui avait procédé à la remise de site et au lancement des travaux du périmètre irrigué d’aménagement rizicole et maraîcher de 400 ha de Ahogo-Ouokon à Ouinhi. Mais pour en arriver là, il a fallu faire des études, lesquelles ont conduit, hormis tout ce qui a rapport aux travaux d’aménagement rizicole et maraîcher, à identifier tout ce qui pourrait être affecté par ce sous-projet, à savoir hommes et biens. Evidemment, une telle ambition ne saurait ne pas faire des victimes ou créer des situations aux riverains vivant dans le périmètre. De même que l’Etat, à travers le Gouvernement, ne saurait fermer les yeux, encore moins faire la sourde oreille. Car, s’il est vrai que l’aménagement du périmètre irrigué à maîtrise totale d’eau de 400 ha de Ahogo-Ouokon, pour la culture intensive du riz est un projet ambitieux qui doit revenir aux populations (les agriculteurs dont c’est le métier et les jeunes diplômés désireux de s’investir dans l’agriculture), aux dires de Gaston C. Dossouhoui, il n’en demeure pas moins qu’il faille permettre aux personnes affectées de continuer de vivre pendant que les travaux sont en cours et devront durer quatorze (14) mois secs.
Les études ont permis de relever plusieurs catégories d’indemnisations. Il s’agit de la compensation des biens impactés appartenant aux riverains (arbres fruitiers, palmiers, champs...). Dans cette catégorie, cent cinquante deux (152) personnes ont été identifiées et payées à hauteur de 172 millions de francs Cfa. Une subvention de 12 millions a été répartie entre 118 personnes dans le cadre du défrichement de nouveaux sites pour leur réinstallation provisoire.
Des frais de location de terre pour une période de 2 ans, évalués à 10 millions, ont été accordés à 68 personnes n’en disposant pas ailleurs d’autre que sur le site des 400 ha. Un accompagnement de 280 000 francs Cfa (à raison de 20 000 le mois) est fait aux personnes dites vulnérables (personnes âgées de plus de 70 ans, malades ou grabataires et à revenu qualifié d’assez faible) au nombre de trente-huit (38).
Le Gouvernement entend aussi les former, mettre à leur disposition des engrais, des conseils agricoles et même des kits d’élevage de poulet et lapin.
L’initiative du périmètre irrigué d’aménagement rizicole et maraîcher de 400 ha de Ahogo-Ouokon à Ouinhi résulte du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) mis en place par le Gouvernement avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Son objectif est de développer et d’améliorer l’accès des producteurs et des PME de l’industrie agroalimentaire aux marchés d’exportation dans certaines chaînes de valeur et donc d’accroître les exportations de produits agricoles de grande valeur au Bénin.
<<Nous y sommes ! Ce qui nous réunit ici
n’appelle pas un long discours. Nous avons le basfond, nous avons les terres
mais nous ne savons pas les exploiter. Car, nous ne disposions pas des outils
et de la technologie adéquats pour le faire. Nous ne savons pas comment les
exploiter du début d’une année jusqu’à sa fin, de janvier à décembre>>.
L’initiative d’un tel ouvrage résulte du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) mis en place par le Gouvernement avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Son objectif est de développer et d’améliorer l’accès des producteurs et des PME de l’industrie agroalimentaire aux marchés d’exportation dans certaines chaînes de valeur et donc d’accroître les exportations de produits agricoles de grande valeur au Bénin.
Descriptif des composantes du projet
Sous lot 1 : Construction et équipement de la station de pompage et du bassin de mise en charge ainsi que
la protection des berges du fleuves Ouémé de part et d’autre de la station ; Sous lot 2 : Construction des réseaux d’irrigation, de drainage et de pistes d’exploitation ainsi que la digue de protection et les travaux d’aménagements parcellaires ;
Le réseau de drainage du périmètre s’étale sur un linéaire de 14 071 ml, réparti entre :
* 1146 ml de fossés primaires,
* 4090 ml de fossés secondaires,
* 8835 ml de fossés tertiaires.
Le réseau des pistes d’exploitation s’étale sur un linéaire de 6285 m.
Sous lot 3 : Construction des infrastructures et des bâtiments d’appui à la mise en valeur des produits et acquisition des équipements connexes. Il s’agit de :
la construction d’abris et hangar de maintenance pour équipements, la construction de magasins de stockage et aires de séchage, l’adduction d’eau, la construction
d’un bloc administratif, avec acquisition des équipements d’appui aux producteurs (kit d’irrigation, motopompe, batteuse, brouettes et autres
matériels manuels).
Sous lot 4 : Travaux de réhabilitation de la piste Ouinhi/Ahogo La réhabilitation de la piste
d’accès sur un linéaire de 12 km avec des ouvrages d’assainissement et de franchissement (dalots, caniveaux, rampes d’accès etc ...)
Le système d’aménagement retenu pour les 400 ha de périmètre irrigué à maîtrise totale repose sur deux modèles d’exploitation.
* Le modèle d’aménagement pour les ''Jeunes Entrepreneurs Agricoles'': il est prévu pour ce modèle d’exploitation 250 ha de superficie à aménager et est caractérisé par l’adduction et la distribution via des conduites, avec comme principales composantes (i) le pompage dans une conduite en charge alimentant un bassin de dissipation et de mise en charge en tête du réseau de distribution (station de pompage devant débiter au moins 450 l /s avec trois pompes de caractéristiques chacune 150 l/s,
et 45 kw comme puissance de moteurs ; (ii) le réseau de distribution comprenant une canalisation primaire et secondaires en conduites PVC, (ii) la
parcellisation des sous périmètres modulés de 5 ha ;
* Le modèle d’aménagement pour le ''Paysannat'' prend en compte une superficie de 150 ha caractérisée
par (i) le pompage par groupes de motopompes immergés de 150 l/s, et 45 kw comme puissance de moteurs, (ii) un réseau d’adduction en conduites en charge ; (ii) un réseau de distribution (primaire, secondaire) en canaux
bétonnés ; (iii) un réseau tertiaire en terre ; (iv) un mode de desserte au tour d’eau ; (v) une irrigation gravitaire à la parcelle.
En plus des travaux d’aménagement sus mentionnés, les actions connexes prévues incluent : l’appui à l’organisation des acteurs, l’appui à la mécanisation des
opérations de production à travers la mise à disposition des intrants (semences, engrais, herbicides, pesticides).
En effet, par le biais du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE), le Gouvernement du Bénin, en plus de l’appui qu’il apporte aux producteurs agricoles et aux entreprises agroalimentaires intervenant dans l’anacarde et l’ananas et les chaînes de valeur y relatives, a décidé de réaliser un périmètre irrigué à maitrise totale d’eau de 400 ha à Ahogo-Ouokon, dans la commune de Ouinhi (Département du Zou).
Ce sous-projet vise à impacter les biens de cent cinquante-deux (152) producteurs qui devront par ailleurs se réinstaller provisoirement sur d’autres sites pendant deux (02) campagnes agricoles au cours desquelles les travaux d’aménagement seront réalisés. Le montant total de cette première phase d’indemnisation des biens affectés est de cent soixante-douze millions sept-cent soixante-seize mille cinq cents (172 776 500) FCFA. C’est dire qu’une première vague de 131 personnes avait déjà été prise en compte, à laquelle s’est ajoutée celle des 17 personnes payées le mardi 18 février 2025.
Le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) est une initiative du Gouvernement du Bénin. Il est financé par la Banque Mondiale. Son objectif est de développer et d’améliorer l’accès des producteurs et des PME de l’industrie agroalimentaire aux marchés d’exportation dans certaines chaînes de valeur et donc d’accroître les exportations de produits agricoles de grande valeur au Bénin.">
Ils étaient dix-sept (17) personnes restantes à entrer en possession de leur chèque, le mardi 18 février 2025 à la mairie de Ouinhi, dans le département du Zou. Cette remise s’est faite dans le cadre de la première phase d’indemnisation des Personnes Affectées par le Projet (PAP) d’aménagement rizicole de 400 ha à Ouinhi.
En effet, par le biais du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE), le Gouvernement du Bénin, en plus de l’appui qu’il apporte aux producteurs agricoles et aux entreprises agroalimentaires intervenant dans l’anacarde et l’ananas et les chaînes de valeur y relatives, a décidé de réaliser un périmètre irrigué à maitrise totale d’eau de 400 ha à Ahogo-Ouokon, dans la commune de Ouinhi (Département du Zou).
Ce sous-projet vise à impacter les biens de cent cinquante-deux (152) producteurs qui devront par ailleurs se réinstaller provisoirement sur d’autres sites pendant deux (02) campagnes agricoles au cours desquelles les travaux d’aménagement seront réalisés. Le montant total de cette première phase d’indemnisation des biens affectés est de cent soixante-douze millions sept-cent soixante-seize mille cinq cents (172 776 500) FCFA. C’est dire qu’une première vague de 131 personnes avait déjà été prise en compte, à laquelle s’est ajoutée celle des 17 personnes payées le mardi 18 février 2025.
Le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) est une initiative du Gouvernement du Bénin. Il est financé par la Banque Mondiale. Son objectif est de développer et d’améliorer l’accès des producteurs et des PME de l’industrie agroalimentaire aux marchés d’exportation dans certaines chaînes de valeur et donc d’accroître les exportations de produits agricoles de grande valeur au Bénin.
Le coût d’acquisition de l’engrais par le Gouvernement est de 30 000 fCfa le sac de 50 kg mais qu’il entend mettre à la disposition des producteurs d’ananas en les subventionnant à hauteur de 50 %. C’est dire que le sac de 50 kg acheté par le producteur ne coûtera que 15 000 fCfa, pendant que le Gouvernement prend à sa charge l’autre moitié. La recette obtenue avec l’apport des producteurs servira à nouveau à l’acquisition de nouvelles tonnes d’engrais toujours à leur profit.
Le PACOFIDE est un projet du Gouvernement béninois financé par la Banque mondiale. Son objectif est d’accroître la productivité et l’accès aux marchés d’exportation pour les chaînes de valeur ciblées par le projet (ananas, anacarde et éventuellement certains produits horticoles et autres filières d’opportunité).">
Contrôler l’effectivité de la livraison des 1830 tonnes d’engrais spécifiques ananas, pour une valeur de 1.098 000 000 fCfa. C’est l’objectif de la mission effectuée par une équipe du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE), un projet du Gouvernement pour accompagner les producteurs agricoles, notamment les
producteurs d’ananas et d’anacarde. C’était du 20 au 25 janvier 2025.
Six magasins répartis dans les zones traditionnelles de production d’ananas et dans les zones d’extension, avec chacun une certaine quantité reçue, ont fait l’objet de cette tournée : Comè 40 t, Abomey-Calavi 1600 t, Dangbo 80 t, Adja-Ouèrè 40
t, Zogbodomey 40 t et Savè 30 t.
Le coût d’acquisition de l’engrais par le Gouvernement est de 30 000 fCfa le sac de 50 kg mais qu’il entend mettre à la disposition des producteurs d’ananas en les subventionnant à hauteur de 50 %. C’est dire que le sac de 50 kg acheté par le producteur ne coûtera que 15 000 fCfa, pendant que le Gouvernement prend à sa charge l’autre moitié. La recette obtenue avec l’apport des producteurs servira à nouveau à l’acquisition de nouvelles tonnes d’engrais toujours à leur profit.
Le PACOFIDE est un projet du Gouvernement béninois financé par la Banque mondiale. Son objectif est d’accroître la productivité et l’accès aux marchés d’exportation pour les chaînes de valeur ciblées par le projet (ananas, anacarde et éventuellement certains produits horticoles et autres filières d’opportunité).
Sept jours de présence effective à échanger avec l’équipe du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) et ses partenaires stratégiques ! Sept jours pour faire le tour d'horizon et passer au peigne fin les objectifs et réalisations du Projet dans le cadre de l’accord de financement établi entre le Gouvernement du Bénin et la Banque mondiale.
Du 12 au 19 novembre 2024, les audiences avec le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, les présentations et échanges dans la salle de réunion du PACOFIDE, les descentes soit dans des laboratoires, soit sur des chantiers de construction d’infrastructures, soit dans des champs, ont constitué le menu de l’agenda de la mission de supervision effectuée par l’équipe de la Banque mondiale à propos du PACOFIDE. Si, à l’entame de la mission, le top a été donné par le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, il faut remarquer que la clôture de ladite mission s’est faite, toujours avec lui, sur une note de compte rendu et aussi de recommandations.
Déroulement de la mission.
D’entrée, Gaston Dossouhoui a reçu les objectifs de la mission de la Banque mondiale : ‘’examiner l'état d'exécution des principales composantes du Projet et la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision,’’ mais plus précisément, ‘’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Projet au regard des principaux défis identifiés, notamment le suivi rapproché des activités principales ; apprécier le niveau d'exécution du plan de travail et du budget annuel 2024, du plan de passation des marchés et la situation financière du Projet, par composante et par catégorie de dépenses ; examiner les progrès accomplis dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale et convenir d’un plan d’actions pour la mise en œuvre efficiente des activités du projet.’’ Aussi, pour cadrer avec tous ces objectifs, des présentations ont-elles été faites par l’équipe du PACOFIDE à travers le point de la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission de supervision de la Banque (gestion technique, administrative et financière), l’état d’avancement global du PACOFIDE au 31 Octobre 2024 (Taux de décaissement, Taux d’exécution Physique et Financière du PTBA 2024, niveau d’atteinte des principaux indicateurs), la situation financière du Projet (montant décaissé, montant exécuté et montant disponible par composante et par catégorie de dépenses).
Les différentes composantes.
Les principales réalisations des composantes 1 et 3 ont fait l’objet de présentation. Au titre de la convention de partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), des appuis ont été fournis aux acteurs des filières ciblées (ananas et anacarde) pour les participations aux foires, et ceux en vue de l’acquisition d’emballages marqués IGP, et de l’obtention de certifications et agréments sont en cours de démarrage. La Convention en cours de préparation avec l’Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) permettra d’équiper les unités de contrôle sanitaire au niveau de la GDIZ, du quai fruitier et d’acquérir des équipements et consommables pour le laboratoire de l’ABSSA. Concernant les infrastructures de logistique pour l’exportation des produits agricoles périssables, la solution par intérim du quai fruitier est achévée, réceptionnée et celle définitive est en cours d’achèvement. Des dispositions sont en cours pour leur mise en exploitation. Il a été également question de la mise en place des infrastructures de conditionnement sur le site du pôle agroalimentaire du Grand Nokoué avec les livrables des études de faisabilité technique qui sont attendus pour décembre 2024. Le niveau de mise en œuvre du mécanisme du Fonds à Coûts Partagés (niveau de mise en œuvre des sous-projets des guichets A, B et C) a été présenté.
Le point sur les principales réalisations de la Composante 2 a permis de revenir sur la convention de partenariat avec la Direction de la Production Végétale (DPV) pour la certification des plants greffés d’anacardiers et rejets d’ananas ; l’acquisition de kits complémentaires d’inspection et d’équipements au profit du laboratoire de semences, la convention de l’Agence Territoriale du Développement Agricole pôle 4 (ATDA4) relativement à la réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers, à l’installation des nouvelles plantations d’anacardiers, à la mise en œuvre du Conseil Technique Spécialisé (CTS Anacarde) ; la convention de l’Agence Territoriale du Développement Agricole pôle 7 (ATDA7) où il était question d’épuration des plantations d’ananas, de la réalisation des opérations de dessouchage, labour et planting, de la mise en œuvre du Conseil Technique Spécialisé (CTS Ananas) ; la convention avec le Laboratoire Central des Biotechnologies Végétales et d’Amélioration des Plantes (LCBVAP) concernant la production de vitroplants d’ananas et d’anacarde et l’acquisition d’équipements au profit du laboratoire. La mise en œuvre de la subvention du prix des engrais pour la campagne 2024-2025, le démarrage des travaux d’aménagement du périmètre de 400 ha dans la Commune de Ouinhi pour la production du riz et la préparation des études et travaux d’aménagement de 3000 ha dans les communes de Karimama et de Malanville ont été revisités. Le point d’exécution du Plan de passation des marchés 2024 et surtout les difficultés et approches de solutions n’ont pas été occultés.
Enfin, au titre de la composante 4, il y a été mentionné l’adoption des manuels révisés.
Toutes les présentations ont été assorties de points d’attention et de recommandations.
Le PACOFIDE est un projet initié par le Gouvernement avec le financement de la Banque mondiale. Il a pour objectif l'amélioration de la compétitivité et l'accès au marché d'exportation pour des chaînes de valeur ciblées telles que l’anacarde, l’ananas et autres produits horticoles.
De nouveaux producteurs d’anacardes adhèrent au Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et de la Diversification des Exportations (PACOFIDE). Les réticences au départ liées au refus de voir leurs plantations bénéficier des opérations de réhabilitation ont diminué. En témoigne des bénéficiaires rencontrés qui se réjouissent des tâches qu’accomplissent les brigadiers, encore appelés Prestataires de Services Privés (PSP), dans leurs plantations. Ces mêmes bénéficiaires qui craignaient les effets immédiats de la réhabilitation sur leurs plantations !
De Dassa à Glazoué, en passant par Savalou, Bantè, Bassila, Copargo, Djougou, Parakou, Tchaourou, Ouessè et Savè, c’est l’enthousiasme général chez les producteurs. Les brigadiers aussi s’affairent pour finir de réaliser les tâches liées à la réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers, comptant pour l’année 2024.
La réhabilitation des anciennes plantations.
La réhabilitation est une opération à quatre principales grandes tâches à savoir : l’éclaircie, l’élagage, le débardage et le désherbage. Elle permet d’améliorer le rendement de l’anacardier.
En effet, par le passé, pour empêcher ou limiter la désertification, les anciens faisaient la mise en terre des plants sans respecter les normes des plantations en vue d’un bon rendement en matière de productivité. Pour eux, disposer de beaucoup d’arbres de cajou était synonyme de beaucoup de fruits ou d’amendes ou d’une récolte abondante. Malheureusement, c’est le contraire qui s’est observé jusque-là. Quand les plantations sont âgées (10 à 25 ans), elles deviennent touffues, empêchant la pénétration des rayons solaires et l’aération, ceci entraînant une faible récolte. Au lieu d’une production avoisinant les 700 kg à l’hectare, les récoltes donnaient plutôt entre 200 et 300 kg. L’avènement du PACOFIDE en 2021 permet aujourd’hui de corriger les nombreuses contraintes liées à la productivité de l’anacardier. L’anacarde étant retenu comme l’une des filières phares du Gouvernement, il est proposé aux producteurs qui le souhaitent des pratiques idoines afin de booster leurs productions. Chaque année donc, de nouveaux producteurs adhèrent au Projet suite à ce qu’ils ont observé, lors de la récolte précédente, chez les premiers ou leurs devanciers qui ont accepté la réhabilitation.
Les Prestataires de Services Privés (PSP).
Les Prestataires de services privés, encore appelés brigades, sont des gens formés et parfois équipés par le PACOFIDE. Ils ont la charge de procéder à la réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers, en les mettant aux normes. Ils sont un certain nombre (environ 228) avec qui le PACOFIDE signe des conventions pour apporter son appui aux producteurs. Ils sont payés par le PACOFIDE, mais travaillent sous la supervision des Cellules communales de l’Agence Territoriale du Développement Agricole (ATDA) pôle 4. La commune de Dassa compte 14 brigades, et celles de Savalou 21, de Bantè 18, de Bassila 09, de Copargo 07, de Djougou 11, de Parakou 08, de Tchaourou 12, de Ouessè 09, de Savè 12 et de Glazoué 17.
Le PACOFIDE est un projet initié par le Gouvernement avec le financement de la Banque Mondiale. Il a pour objectif l'amélioration de la compétitivité et l'accès au marché d'exportation pour des chaînes de valeur ciblées telles que l’anacarde, l’ananas et d'autres produits horticoles.
Le Représentant-Résident de la Banque Mondiale était sur le chantier de construction du quai fruitier de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, ce vendredi 17 novembre 2023. Nestor Coffi a voulu constater de visu le niveau d’avancement des travaux de construction dudit quai fruitier. Sa visite fait suite à celle effectuée par une délégation de l’institution dont il a la charge. Elle s’est tenue dans l’inter-midi du mardi 31 octobre dernier 2023, dans le cadre de la mission d’appui à la mise en oeuvre couplée avec la revue à mi-parcours du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE). Le quai fruitier de l’aéroport de Cotonou est un projet du gouvernement. Il s’agit de la construction d’un bâtiment moderne d’installation, de distribution, de stockage et de réfrigération des fruits et légumes. Il disposera de chambres froides et congélateurs, de zones de service et d’exploitation (réparties entre l’import et l’export), de bureaux et de locaux de maintenance. Il est financé par la Banque Mondiale à travers le PACOFIDE.
Le producteur d'ananas, Didier Bonouzin, est en pleine opération de planting, dans son champ de 1 ha, dans le village de Atèo-Lara, dans la commune de Sakété, département du Plateau. Didier Bonouzin fait partie des bénéficiaires du Projet d'Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE). L'opération de planting consiste à mettre en terre des rejets d'ananas, suivant des écartements précis entre les lignes et entre les plants afin d'obtenir le nombre requis à l'hectare. Elle est subventionnée par le Gouvernement au travers du PACOFIDE. Le PACOFIDE a pour objectif d’améliorer la compétitivité et l’accès au marché pour certaines chaînes de valeur agroalimentaires au Bénin, notamment l'ananas et l'anacarde.
Un champ d'ananas d'un producteur de Tori, département de l'Atlantique, bénéficiaire des appuis du PACOFIDE, recevant des rejets bord champ. Ceci est une démarche préalable et recommandée par le PACOFIDE, en prélude aux opérations d'essouchage, labour et plantation.
Les opérations d'essouchage, labour et plantation effectuées dans les champs de certains producteurs d'ananas sont subventionnées à 100 % par le Projet d'Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification (PACOFIDE), à l'instar des opérations de sélection massale. Il s'agit d'une superficie de 2189 ha pour un coût total de 1.838 760 000 f CFA à raison de 840 000 f CFA l’hectare.
En effet, dans le cadre de la production et de l'amélioration de la productivité de l'ananas, le PACOFIDE met à la disposition des producteurs, bénéficiaires de ses appuis, des prestataires de services en vue de les accompagner aussi dans l'essouchage, le labour et la plantation des rejets.
L'essouchage est l'enlèvement, le débarrassement des souches restées dans le sol d'un terrain ou champ; le labour, une technique de travail du sol ou plus précisément de la couche arable d'un champ cultivé ou le retournement de la terre pour ameubler un sol et préparer le lit de la plante; et la plantation, la mise en terre des rejets selon des écartements précis entre les lignes et entre les plants, pour en obtenir 55 000 plants à l'hectare.
Le Laboratoire de cartographie, de télédétection et des SIG (LaCarto) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) a présenté le rapport provisoire de l’étude sur ‘’la répartition spatiale des sites d’installation de nouvelles plantations d’anacarde, d’ananas et autres aménagements agricoles/reboisements et des sites à risques/sensibles (forets, aires protégées, etc.) dans les communes d’intervention du Projet d’appui pour la compétitivité des filières agricoles et de la diversification des exportations (PACOFIDE).’’ C’était le jeudi 16 mai 2024, dans les locaux dudit Projet à Cotonou. En plantant le décor de la séance, le Docteur Sourou Malikiyou Awo, Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSEnv) du PACOFIDE, a invité l’équipe du Professeur Ismaïla Toko Imorou, Directeur du laboratoire LaCarto, à entretenir l’assistance sur le contenu dudit rapport. De la démarche méthodologique aux difficultés rencontrées assorties de recommandations, un aperçu exhaustif est donné sur les différentes grandes lignes du document de 162 pages. On pouvait y découvrir aussi la description de la situation de référence environnementale et sociale de la zone d’étude, la caractérisation et spatialisation des sites localisés dans les zones sensibles par pôle de développement agricole et la présentation d’une Geodatabase qui devient désormais pour le projet l’outil par excellence pour éviter l’installation de plantation dans une zone sensible. L’étude cartographique s’inscrit dans la logique de mise en œuvre de la composante 2 du PACOFIDE et précisément de la sous-composante dite : ‘’Amélioration quantitative et qualitative de la production.’’ Dans le cadre de sa mise en œuvre, le Projet envisage l'installation de trente-cinq mille hectares (35.000 ha) de nouvelles plantations répartis dans 43 Communes à travers la mise à disposition de plants greffés et certifiés. Par ailleurs, le Projet envisage d’installer 5.000 ha de champ d’ananas, de faire le reboisement compensatoire progressif sur autant de superficie et de réaliser un aménagement rizicole à maîtrise totale d’eau sur 400 ha à Ouinhi. Le PACOFIDE a pour objectif l'amélioration de la compétitivité et l'accès au marché d'exportation pour des chaînes de valeur ciblées (ananas, anacarde, riz et maraichage).
Depuis le dimanche 5 novembre 2023, l’ananas “pain de sucre” produit au Bénin a fait son incursion sur le marché chinois. En marge de la Foire internationale des importations de Chine à Shanghai, un partenariat a été établi pour l’exportation de l’ananas béninois en Chine. Le partenariat intervient quelques semaines après la signature d’un protocole d’accord (septembre 2023), par le Président Patrice Talon. Après des contrôles sanitaires effectués par la douane chinoise, le produit a été accepté sur le marché chinois. Un nouveau marché qui va booster la production locale de ce produit d’exportation. "Maintenant que nous arrivons sur le marché, nous doublons notre production. Actuellement, nous sommes à 450 000 tonnes pour couvrir les besoins du marché. Ainsi, la coopération existante entre le Bénin et la Chine dans le secteur agricole devient très importante et solide’’, s’est réjoui l’ambassadeur du Bénin en Chine, Christian Adovelandé.
Les activités du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) sont officiellement lancées ce mardi 18 mai 2021 à Novotel Hôtel à Cotonou, par le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Le projet vise, entre autres, à accroître la productivité et l’accès aux marchés d’exportation pour plusieurs chaînes de valeur agroalimentaires au Bénin, notamment l’anacarde et l’ananas. Le PACOFIDE est un projet doté d’un budget inédit dans le secteur agricole au Bénin : 160 millions de dollars US, soit environ 94 milliards de Francs CFA, financés par la Banque Mondiale.
Plus de 200 bénéficiaires des guichets B et C ont été formés à la méthode de passation des marchés par le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE). C’était dans le cadre de séances organisées dans les villes de Parakou, Bohicon, Allada et Abomey-Calavi du 6 au 8 décembre 2023, respectivement aux hôtels le Privilège, Miracle, à la salle des fêtes Festival des Anges et au Centre Anouarite. L’objectif consistait à échanger avec les promoteurs d’entreprises et les parties prenantes du Projet pour une bonne compréhension et une exploitation efficace desdits documents. « Je souhaiterais que vous soyez rigoureux dans le choix de vos fournisseurs et prestataires. Le projet PACOFIDE vous donne la chance de faire grandir votre entreprise. Personne ne pourra faire votre bonheur à votre place », souligne Chadrac Ahamidé, Responsable des Composantes 1 et 3 du projet PACOFIDE, dans son adresse de bienvenue aux participants aux ateliers. Les participants étaient, en effet, composés de Chefs cellules communales (CCEC), de membres des Agences Territoriales du Développement Agricole (ATDA), de membres des interprofessions, de fournisseurs, de membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) et en majorité de bénéficiaires des Guichets B et C. Ces derniers sont ainsi dénommés au regard de la subvention dont ils bénéficient de la part du PACOFIDE. Cette subvention encore appelée Fonds à frais partagés est mise en place pour le développement des petites et moyennes entreprises évoluant dans la production agricole, la transformation agroalimentaire, la commercialisation et activités auxiliaires, les services de développement des entreprises. Elle est subdivisée en trois guichets A, B et C et dont les montants varient respectivement de 1 à 4 millions (A), 11 à 14,5 millions (B) et de 23 à 59 millions (C). Les critères d’éligibilité à tous ces guichets et la contrepartie exigée des bénéficiaires sont fixés. « Nous voulons espérer qu’au sortir de ces ateliers, vous disposerez déjà de la contrepartie financière devant vous permettre de signer la convention », lance en guise d’encouragement, Abdu Hantiez Oceni, Spécialiste secteur privé et développement des chaînes de valeur (SSPDCV) du PACOFIDE. Les différents ateliers ont été animés par Diane Bossavi, Martial Tchéoubi et son assistant, Christophe Kanda, tous trois Spécialistes des marchés publics.
Une délégation de la Banque mondiale a procédé à une tournée d’inspection des différents chantiers lancés par le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE). C’était dans le cadre de sa revue à mi-parcours qui s’est déroulée du 30 octobre au 03 novembre 2023 derniers. Ouinhi pour une superficie cultivable de 400 ha; Aéroport international de Cotonou pour la construction d’un quai fruitier; Akassato, Allada et Kpomassè respectivement pour le compte du Marché de Gros du Grand-Nokoué, pour la réhabilitation de pistes de 9,5 et 6,3 km ; Bopa, pour le reboisement de 8,5 ha. Tout au long de la tournée, les préoccupations majeures des visiteurs (la Banque mondiale) ont surtout porté sur la mise en place et sur l’existence de cellules de plaintes, l’évitement ou la préservation des éléments cultuels et culturels et l’acceptation par les populations des enjeux de la démarche du PACOFIDE. En effet, le PACOFIDE est un projet mis en place depuis 2020 par le Gouvernement. Il est financé par la Banque mondiale. Il compte quatre composantes. Il a pour objectif d’accroître la productivité et l’accès au marché de certaines chaines de valeur agroalimentaires telles que les filières Anacarde, Ananas et Riz.
La plupart des usines de transformation de la noix brute en amandes blanches sont orientées vers l'export. Les usines ont des capacités de transformation qui varient entre 1.500 et 15.000 tonnes et emploient, pour 1000 tonnes de noix de cajou transformées, un personnel envoisinant 300 à 350 ouvriers, ce qui montre l'existence d'un réel potentiel pour la création d'emplois dans ce maillon de la chaine. La main-d'œuvre au niveau de ces usines est essentiellement féminine. Elle est estimée à 70 % de l'ensemble du personnel. La filière anacarde fait partie des filières prioritaires à haute valeur ajoutée retenues par le Gouvernement, à cause de leur forte capacité à contribuer à la création de richesses et d'emplois. Un programme national de développement de la filière anacarde est élaboré pour permettre de capter des investissements massifs.
Lancement officiel de la phase opérationnelle à travers la mise en terre des plants greffés certifiés d’anacardes. En marge de la commémoration de la journée mondiale de l'arbre le mardi 1er Juin 2021, le Ministre de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche, Gaston DOSSOUHOUI, a procédé, dans le cadre du PACOFIDE, au lancement officiel de la campagne nationale de mise en terre des plants greffes certifiés d'anacardiers.
Développement des aménagements hydro-agricoles des zones rizicoles par maîtrise totale de l’eau. L'objectif consiste à accroitre la production durable du riz à travers la maîtrise totale de l'eau. Cette ligne d’action consistera à augmenter les superficies des champs rizicoles de 7000 ha, d’augmenter les rendements de 4 à 6 tonnes , d’augmenter les cycles de production de 1 à 3 et de mettre à disposition des acteurs des infrastructures et équipements adaptés. L’appui conseil est indispensable à l'adoption des nouvelles techniques de production durable du riz. Cette ligne d’action consistera à organiser les acteurs, renforcer pour un bon fonctionnement des organisations des acteurs, du niveau villages au niveau national y compris l'interprofession, promouvoir le développement des services aux membres des OPA pour renforcer l'adhésion et le membership, organiser des sessions de formation sur les bonnes pratiques résilientes aux changements climatiques, renforcer l'encadrement technique des membres des OPA, installer des Unités de Démonstration et Champs Ecoles Paysans. L'amélioration de la compétitivité des CVA riz à travers l’adoption des techniques post-récolte performantes et adaptées consiste à élaborer et vulgariser des outils et matériels didactiques au profit des acteurs pour améliorer la qualité du riz local, mettre en place des unités de démonstration, sensibiliser et former les acteurs sur les bonnes pratiques de récolte, battage, vannage, stockage-conservation et de transformation du riz et mettre en œuvre la SNCA 2 pour une meilleure vulgarisation des techniques post-récoltes innovantes.
A Propos du Projet
PACOFIDEPACOFIDE est une initiative lancée par le gouvernement béninois avec le généreux soutien financier du groupe de la Banque Mondiale. Son objectif est de relever les défis et les opportinutés du secteur agroalimentaire au Bénin en renforçant la compétitivité des filières agricoles existantes et en diversifiant les exportations vers les marchés mondiaux en pleine croissance.
NOTRE VISIONNotre vision est de transformer le secteur agricole béninois en un moteur de développement économique durable. Nous aspirons à créer un environnement propice à l'innovation, à la productivité et à la compétitivité, tout en veillant à ce que les ressources agricoles du pays soient exploitées de manière responsable et durable.
LIRE PLUSAnanas
Année : 2023
Quantité : 2740 T
Montant : 13700000
Anacarde
Année : 2022
Quantité : 31 000 T
Montant : 0
Riz
Année : 2021
Quantité : 520000
Montant : 0
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