PROJET D'APPUI A LA COMPETITIVITE DES FILIERES AGRICOLES ET A LA DIVERSIFICATION DES EXPORTATIONS
  +229 52 19 06 89

Actualités

2025-05-23
armand joel gozo 1 Commentaires

Désiré Sénato, le producteur heureux grâce au Gouvernement

PACOFIDE : M. Sénato, vous semblez un producteur agricole heureux et accompli. Comment s’est opéré ce miracle et d’où cela est-il parti ?Désiré Sénato : J’ai commencé sur un domaine de 2 ha qui appartenait à ma mère, en face de la préfecture d’Allada. Mais au regard des problèmes familiaux et n’étant pas le seul enfant, j’ai dû abandonner cela pour venir m’installer là où vous me trouvez. J’y avais loué 12 ha. J’ai recommencé tout en suivant les différentes formations organisées par l’Agence Territoriale du Développement Agricole (ATDA) pôle 7, autrefois appelée Centre d’Action Régional pour le Développement Rural (CARDER) et d’autres partenaires. Progressivement aussi, j’ai continué d’augmenter la superficie. Grâce aux formations, je me suis amélioré.Vous devez reconnaître avec moi que les choses avancent dans le pays. Au départ, l’ananas n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. Si nous comparons les moments où, pour avoir du jus d’ananas, il fallait le piler dans des mortiers et aujourd’hui avec l’installation des unités modernes de transformation, beaucoup de choses ont changé, aussi bien dans la production que dans la transformation et dans l’exportation.
Il y a quatre ans, vous avez commencé par bénéficier de l’appui du PACOFIDE. Combien d’hectares exploitiez-vous en ce moment ?Il est vrai que, au tout début, je n’exploitais pas 32 ha. Mais avec l’avènement du PACOFIDE, l’Etat nous a donné le labour, les rejets. L’Etat nous a subventionnés pour les opérations de dessouchage, labour et plantation des rejets. Face à tout cela, on ne saurait rester statique ! On doit évoluer, grandir ! Je veux simplement dire que lorsqu’on te fait don de tout ça, ce qui en temps normal, devrait te coûter des fortunes, tu dois pouvoir augmenter ton domaine, tu dois investir dans l’agrandissement de ton champ.
Comment peut-on comprendre cette nouvelle approche que vous avez adoptée ?Avant, sur 100 têtes de fruits, nous connaissions des pertes allant de 70 à 80 %. Mais aujourd’hui, la tendance est inversée. Nous vendons au moins 95 % de notre production. C’est dire combien l’épuration variétale est une très bonne chose. Aujourd’hui, la qualité et la grosseur des fruits sont incontestables. Avant, tout était mélangé. Nous produisions tout pendant que le marché ne voulait pas tout. Aujourd’hui, grâce aux techniciens spécialisés que l’Etat a mis à notre disposition par le biais du PACOFIDE, nous produisons selon les besoins du marché. Selon une loi du marketing moderne, il ne suffit plus de produire pour vendre mais plutôt de produire selon les besoins ou pour satisfaire les besoins du marché.
A vous entendre, on se dit que vous vous êtes organisé de sorte à produire de l’ananas durant toute l’année.En démarrant cette activité, il m’est arrivé d’aller solliciter des prêts et concomitamment, j’ai élargi mon champ de 4 à 8 ha. Malheureusement, j’ai connu une mévente. Je n’avais même pas pu céder la quarantaine d’ananas au prix de 2500 FCfa. Suite à cela, une Organisation Non Gouvernementale s’est proposée de nous former sur la planification et la gestion de nos champs. Pour cette ONG, le coût de l’ananas peut connaître des fluctuations, l’ananas peut connaître une cherté au cours de certaines périodes de carême et ne pas l’être au carême suivant. Elle nous a conseillés d’avoir des fruits en permanence. Ceci m’a conduit à subdiviser mon champ en six grandes parcelles et dans chaque grande parcelle, il y a de petites sous-parcelles de 1000 m². Dans chacune des 1000 m², j’arrive à planter 5000 rejets que je dédouble chaque semaine. Mieux, mon acheteur m’a demandé de monter à deux parcelles par semaine pour la plantation et pour la provocation des fleurs (Tif). Je fais donc 10 000 rejets tous les dimanches afin de pouvoir livrer 10 000 fruits toutes les semaines.
En vous suivant, on peut risquer de dire que l’ananas vous nourrit bien !Toutes les semaines et plus précisément, tous les mercredis, je vais percevoir ce qui m’est dû, un minimum de 700 000 à 750 000 FCfa. Avec ce montant, je paie les ouvriers, je nourris les enfants, je supporte les charges fixes de la maison et je me fais mon salaire. L’ananas, c’est beaucoup mieux aujourd’hui où tout est au kilogramme contrairement à avant où on vendait la quarantaine à 2500 FCfa. Aujourd’hui, nous sommes fiers de rembourser les prêts que nous contractons.
Cela suffit-il pour supporter les nombreuses charges, notamment l’éducation de vos enfants et vos besoins personnels ?Grâce à la production et à la vente de l’ananas, j’ai un enfant qui a fait une expertise en France et qui a fini, une autre qui a fait la pharmacie et qui a fini, un autre en 4è année d’agronomie. Je n’ai pas reçu beaucoup d’aides en dehors de deux structures dont surtout le PACOFIDE. J’aurais pu venir à votre rencontre avec le tricycle que m’a offert le PACOFIDE.Car, tout le monde sait dans la zone d’Allada que c’est avec ce moyen de déplacement que je fais tout, à savoir l’acheminement des rejets, des intrants, de l’ananas parfois à l’usine. Donc, je ne jette pas de fleurs en disant que PACOFIDE a beaucoup fait. Si nous pouvions bénéficier de tout ce que PACOFIDE a fait auprès des autres projets, les producteurs souffriraient moins. Essayons de prendre le cas des Coopératives de Prestation de Services Agricoles (COPSA) que le PACOFIDE recrute et paie pour nous, dans le cadre des opérations de sélection massale. Quel producteur est en mesure de le faire à ses propres frais ? Cela m’amène à leur demander de continuer de nous subventionner dans les opérations de dessouchage et labour et peut-être en laissant la plantation de rejets à notre charge, on continuera de les remercier. J’ai même appris qu’ils ont acquis pour nous, des engrais dont ils vont subventionner le coût de moitié !
On remarque que vous, particulièrement, vous fournissez uniquement le marché local. Quels sont les autres marchés qui s'offrent à vous, surtout au regard de tout ce que le Gouvernement fait pour les producteurs d'ananas ?L’aide du PACOFIDE qui induit la qualité de l’ananas que nous produisons aujourd’hui est, à elle seule, une ouverture aux différents types de marchés qui puissent exister. Il n’est pas de jour où plus d’une trentaine de camions ne traversent le pays pour aller charger dans les différentes zones de production, qui 30 tonnes, qui 40 tonnes ! Les acheteurs viennent des pays voisins. Moi j’ai fait l’option de fournir le marché local de transformation parce qu’il y a dans les usines d’ici une main-d’œuvre constituée de nos enfants. Ils y sont recrutés et y travaillent. Quand vous prenez Blue Sky, plus de 500 de nos enfants y travaillent. Ceci seul suffit pour ne pas priver ces usines locales de matières premières. Elles transforment sur place, utilisent la main-d’œuvre locale. Je les ai particulièrement privilégiées non pas parce qu’elles achètent cher mes fruits (110 000 FCfa la tonne) mais parce qu’en plus d’aider à résorber le problème de chômage et à payer les taxes nationales pour le renflouement des caisses de l’Etat, j’y trouve déjà mon compte, comparé à quand je vendais le kilogramme à 60 FCfa. Avec ces usines locales, je gagne 50 FCfa en leur cédant le kilogramme à 110 FCfa. Blue Sky veut monter sa demande à 30 tonnes par jour, à partir de juillet. Mais on ne saurait lui en fournir si on ne se met pas au travail.

Lire plus
2025-05-22
armand joel gozo 0 Commentaires

Le Gouvernement toujours au chevet des producteurs d’anacardes

Réhabiliter 42 000 hectares d’anciennes plantations d’anacardiers ; installer environ 4000 hectares de nouvelles plantations dans les communes productrices. Ce sont là les objectifs du Gouvernement à travers le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversifications des Exportations (PACOFIDE), pour le compte de l’année 2025, en matière de réhabilitation des anciennes plantations d’anacardiers et d’installation de nouvelles. En lançant cette campagne le vendredi 16 mai 2025 à Kpakpassa, commune de Savalou, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche est sans ambages : <>, déclarera Gaston Dossouhoui.
Depuis 2021, le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversifications des Exportations qui est une initiative du Gouvernement et financé par la Banque mondiale, a pour objectif de développement l’amélioration de la compétitivité et l'accès au marché d'exportation pour les chaînes de valeur ciblées telles que l’ananas, l’anacarde et autres produits horticoles. Dans le cas précis de l’anacarde, le représentant du Coordonnateur du PACOFIDE mettra un accent sur les ambitions particulières du projet, à savoir le passage de <<450 kg/ha à 800 kg/ha en 2026 avec de nouvelles mesures d’amélioration des performances des acteurs>> aux dires de Samuel Akpovi. En effet, grâce aux opérations de réhabilitation, le producteur d’anacardes peut aujourd’hui se frotter les mains dès la pointe de la période de récolte. Car, les opérations d’éclaircie, d’élagage, de débardage et de désherbage qu’a subies sa plantation sont désormais des gages d’une bonne récolte. Il en est de même du producteur qui dispose d’une nouvelle plantation. Contrairement aux anciennes, non seulement sa plantation aura bénéficié, de la part du Gouvernement, du paiement des opérations critiques que sont : le piquetage, la trouaison, le rebouchage et la mise en terre mais aussi de plants performants (plants greffés et plants polychlonaux) qu’il peut acquérir à 100 FCfa l’unité au lieu de 600 FCfa. C’est dire que le Gouvernement subventionne chaque plant à hauteur de 500 FCfa. Avec l’avènement de ce projet du Gouvernement, les nouvelles plantations d’anacardiers et même celles anciennes sont désormais aux normes, à savoir 80 plants à l’hectare, au lieu de plus de 150 comme c’est le cas de la plantation du producteur de Agbon, dans la commune de Bantè.
Toussaint Codjo Iwa a accepté que sa plantation de 4 ha alignant auparavant près de 178 anacardiers à l’hectare, bénéficie désormais des opérations de réhabilitation en vue d’une bonne récolte. Il l’a réitéré devant le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche qui s’est rendu lui-même en personne dans sa plantation pour assister au déroulement de la campagne de réhabilitation.
En matière de réhabilitation, Samuel Akpovi rappellera que 18 000 ha s’ajouteront en 2026 aux 42 000 ha de 2025 et les 4000 ha de nouvelles plantations de cette année seront augmentés de 3000 autres ha en 2026.
De 2021 à fin 2024, par le biais du PACOFIDE, le Gouvernement a permis la réhabilitation de plus de 122 000 ha d’anciennes plantations et l’installation de plus de 17 000 ha de nouvelles qui ont vu le jour. L’objectif de part et d’autre étant d’atteindre respectivement 170 000 ha (pour les anciennes plantations) et 25 000 ha (pour les nouvelles plantations).

Lire plus
2025-03-14
armand joel gozo 0 Commentaires

Le Gouvernement respecte ses engagements envers les personnes affectées

299.955 880 ! C’est le montant qu’a déboursé le Gouvernement, à l’endroit des Personnes Affectées par le Projet (PAP).
Le jeudi 6 mars 2025, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), Gaston Dossouhoui avait procédé à la remise de site et au lancement des travaux du périmètre irrigué d’aménagement rizicole et maraîcher de 400 ha de Ahogo-Ouokon à Ouinhi. Mais pour en arriver là, il a fallu faire des études, lesquelles ont conduit, hormis tout ce qui a rapport aux travaux d’aménagement rizicole et maraîcher, à identifier tout ce qui pourrait être affecté par ce sous-projet, à savoir hommes et biens. Evidemment, une telle ambition ne saurait ne pas faire des victimes ou créer des situations aux riverains vivant dans le périmètre. De même que l’Etat, à travers le Gouvernement, ne saurait fermer les yeux, encore moins faire la sourde oreille. Car, s’il est vrai que l’aménagement du périmètre irrigué à maîtrise totale d’eau de 400 ha de Ahogo-Ouokon, pour la culture intensive du riz est un projet ambitieux qui doit revenir aux populations (les agriculteurs dont c’est le métier et les jeunes diplômés désireux de s’investir dans l’agriculture), aux dires de Gaston C. Dossouhoui, il n’en demeure pas moins qu’il faille permettre aux personnes affectées de continuer de vivre pendant que les travaux sont en cours et devront durer quatorze (14) mois secs.
Les études ont permis de relever plusieurs catégories d’indemnisations. Il s’agit de la compensation des biens impactés appartenant aux riverains (arbres fruitiers, palmiers, champs...). Dans cette catégorie, cent cinquante deux (152) personnes ont été identifiées et payées à hauteur de 172 millions de francs Cfa. Une subvention de 12 millions a été répartie entre 118 personnes dans le cadre du défrichement de nouveaux sites pour leur réinstallation provisoire. Des frais de location de terre pour une période de 2 ans, évalués à 10 millions, ont été accordés à 68 personnes n’en disposant pas ailleurs d’autre que sur le site des 400 ha. Un accompagnement de 280 000 francs Cfa (à raison de 20 000 le mois) est fait aux personnes dites vulnérables (personnes âgées de plus de 70 ans, malades ou grabataires et à revenu qualifié d’assez faible) au nombre de trente-huit (38). Le Gouvernement entend aussi les former, mettre à leur disposition des engrais, des conseils agricoles et même des kits d’élevage de poulet et lapin.
L’initiative du périmètre irrigué d’aménagement rizicole et maraîcher de 400 ha de Ahogo-Ouokon à Ouinhi résulte du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) mis en place par le Gouvernement avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Son objectif est de développer et d’améliorer l’accès des producteurs et des PME de l’industrie agroalimentaire aux marchés d’exportation dans certaines chaînes de valeur et donc d’accroître les exportations de produits agricoles de grande valeur au Bénin.

Lire plus
2025-03-10
armand joel gozo 0 Commentaires

Le Gouvernement lance les travaux pour le bonheur des populations

<>. Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche plante le décor. Gaston Dossouhoui n’a pas fait de détour pour expliquer l’objet de sa présence aux populations d’Ahogo-Ouokon, dans la commune de Ouinhi, département du Zou : la remise officielle de site et le démarrage des travaux d’aménagement rizicole des 400 ha. C’était le jeudi 6 mars 2025.
Le sous-projet de 400 ha. Le sous-projet d’aménagement du périmètre irrigué à maîtrise totale d’eau de 400 ha de Ahogo-Ouokon, dans la commune de Ouinhi, fait partie des 134 sites couvrant une superficie de 18 412 ha dans la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé (BMVO) pour une culture intensive du riz. Avec la réalisation de cette infrastructure structurante, les cultures seront plus résilientes face aux changements climatiques. Les populations continueront de semer, sans répit, que ce soit en saison sèche ou saison pluvieuse. Ouinhi devient donc le premier de la liste, pour un montant total de cinq milliards neuf cent quatre-vingt quatre millions huit cent quatre-vingt cinq mille sept cent vingt-six (5.984 885 726) Fcfa. Ce montant est constitué des frais d’étude, de contrôle, des travaux et d’indemnisations des Personnes Affectées par le Projet (PAP).
Les bénéficiaires du périmètre irrigué. Bientôt, à Ouinhi, les populations pourront semer du riz intensivement, en saison et hors saison. <<Au minimum deux fois dans l’année>>, renchérit le MAEP. Gaston Dossouhoui annonce d’ailleurs le projet du Gouvernement en faveur des populations, à l’issue des travaux. Pour lui, quand les travaux seront terminés, il sera procédé à une subdivision du champ en deux parties. Ainsi, un premier lot sera réservé aux agriculteurs réguliers et dont c’est le métier ; pour le second lot, le Gouvernement entend accompagner les jeunes entrepreneurs agricoles en leur accordant des terres, à condition qu’ils aient étudié. Cependant, pour que toutes ces promesses deviennent réalité, il faut réaliser les travaux. Aussi, pour cela, l’entreprise chinoise SINOHYDRO, adjudicataire du marché, reçoit-elle le top de Gaston Doussouhoui, à travers cette cérémonie de lancement, pour démarrer. Le délai d’exécution des travaux est de quatorze (14) mois secs. Là-dessus, le Ministre n’a pas mâché ses mots : <>, martèle M. Dossouhoui. Et de préciser : <>. Les travaux En effet, les travaux sont répartis en quatre lots à savoir : la construction et l’équipement de la station de pompage et du bassin de mise en charge ainsi que la protection des berges du fleuve Ouémé de part et d’autre de ladite station ; la construction des réseaux d’irrigation, de drainage et de pistes d’exploitation ainsi que la digue de protection et les travaux d’aménagements parcellaires ; la construction des infrastructures et des bâtiments d’appui à la mise en valeur des produits et l’acquisition des équipements connexes et travaux de réhabilitation de la piste Ouinhi/Ahogo.
L’initiative d’un tel ouvrage résulte du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) mis en place par le Gouvernement avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Son objectif est de développer et d’améliorer l’accès des producteurs et des PME de l’industrie agroalimentaire aux marchés d’exportation dans certaines chaînes de valeur et donc d’accroître les exportations de produits agricoles de grande valeur au Bénin.
Descriptif des composantes du projet Sous lot 1 : Construction et équipement de la station de pompage et du bassin de mise en charge ainsi que la protection des berges du fleuves Ouémé de part et d’autre de la station ; Sous lot 2 : Construction des réseaux d’irrigation, de drainage et de pistes d’exploitation ainsi que la digue de protection et les travaux d’aménagements parcellaires ; Le réseau de drainage du périmètre s’étale sur un linéaire de 14 071 ml, réparti entre : * 1146 ml de fossés primaires, * 4090 ml de fossés secondaires, * 8835 ml de fossés tertiaires. Le réseau des pistes d’exploitation s’étale sur un linéaire de 6285 m. Sous lot 3 : Construction des infrastructures et des bâtiments d’appui à la mise en valeur des produits et acquisition des équipements connexes. Il s’agit de : la construction d’abris et hangar de maintenance pour équipements, la construction de magasins de stockage et aires de séchage, l’adduction d’eau, la construction d’un bloc administratif, avec acquisition des équipements d’appui aux producteurs (kit d’irrigation, motopompe, batteuse, brouettes et autres matériels manuels). Sous lot 4 : Travaux de réhabilitation de la piste Ouinhi/Ahogo La réhabilitation de la piste d’accès sur un linéaire de 12 km avec des ouvrages d’assainissement et de franchissement (dalots, caniveaux, rampes d’accès etc ...) Le système d’aménagement retenu pour les 400 ha de périmètre irrigué à maîtrise totale repose sur deux modèles d’exploitation. * Le modèle d’aménagement pour les ''Jeunes Entrepreneurs Agricoles'': il est prévu pour ce modèle d’exploitation 250 ha de superficie à aménager et est caractérisé par l’adduction et la distribution via des conduites, avec comme principales composantes (i) le pompage dans une conduite en charge alimentant un bassin de dissipation et de mise en charge en tête du réseau de distribution (station de pompage devant débiter au moins 450 l /s avec trois pompes de caractéristiques chacune 150 l/s, et 45 kw comme puissance de moteurs ; (ii) le réseau de distribution comprenant une canalisation primaire et secondaires en conduites PVC, (ii) la parcellisation des sous périmètres modulés de 5 ha ; * Le modèle d’aménagement pour le ''Paysannat'' prend en compte une superficie de 150 ha caractérisée par (i) le pompage par groupes de motopompes immergés de 150 l/s, et 45 kw comme puissance de moteurs, (ii) un réseau d’adduction en conduites en charge ; (ii) un réseau de distribution (primaire, secondaire) en canaux bétonnés ; (iii) un réseau tertiaire en terre ; (iv) un mode de desserte au tour d’eau ; (v) une irrigation gravitaire à la parcelle. En plus des travaux d’aménagement sus mentionnés, les actions connexes prévues incluent : l’appui à l’organisation des acteurs, l’appui à la mécanisation des opérations de production à travers la mise à disposition des intrants (semences, engrais, herbicides, pesticides).

Lire plus
2025-03-03
armand joel gozo 0 Commentaires

Le Gouvernement s’acquitte envers les 152 personnes affectées

Ils étaient dix-sept (17) personnes restantes à entrer en possession de leur chèque, le mardi 18 février 2025 à la mairie de Ouinhi, dans le département du Zou. Cette remise s’est faite dans le cadre de la première phase d’indemnisation des Personnes Affectées par le Projet (PAP) d’aménagement rizicole de 400 ha à Ouinhi.
En effet, par le biais du Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE), le Gouvernement du Bénin, en plus de l’appui qu’il apporte aux producteurs agricoles et aux entreprises agroalimentaires intervenant dans l’anacarde et l’ananas et les chaînes de valeur y relatives, a décidé de réaliser un périmètre irrigué à maitrise totale d’eau de 400 ha à Ahogo-Ouokon, dans la commune de Ouinhi (Département du Zou). Ce sous-projet vise à impacter les biens de cent cinquante-deux (152) producteurs qui devront par ailleurs se réinstaller provisoirement sur d’autres sites pendant deux (02) campagnes agricoles au cours desquelles les travaux d’aménagement seront réalisés. Le montant total de cette première phase d’indemnisation des biens affectés est de cent soixante-douze millions sept-cent soixante-seize mille cinq cents (172 776 500) FCFA. C’est dire qu’une première vague de 131 personnes avait déjà été prise en compte, à laquelle s’est ajoutée celle des 17 personnes payées le mardi 18 février 2025.
Le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) est une initiative du Gouvernement du Bénin. Il est financé par la Banque Mondiale. Son objectif est de développer et d’améliorer l’accès des producteurs et des PME de l’industrie agroalimentaire aux marchés d’exportation dans certaines chaînes de valeur et donc d’accroître les exportations de produits agricoles de grande valeur au Bénin.

Lire plus