D’heureuses perspectives en vue pour les producteurs grâce au Gouvernement
Les Conseillers Techniques Spécialisés (CTS) en production végétale sur la filière anacarde et les Techniciens Spécialisés (TS) des cellules communales des bassins de production de l’anacarde étaient en formation sur la nouvelle stratégie d’amélioration du suivi rapproché des prestations des pépiniéristes et des brigades, du 26 mai au 4 juin derniers, au titre de l’année 2025.
Les plantations d’anacardiers se porteront encore beaucoup mieux désormais suite aux sessions de formation organisées à l’intention des Conseillers Techniques Spécialisés (CTS) en production végétale sur la filière anacarde et des Techniciens Spécialisés (TS) des cellules communales du 26 mai au 4 juin 2025, par le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE). Mieux, au bout de deux à trois ans, les plantations réhabilitées donneront une productivité au-delà de celle espérée, suite à l’utilisation de bio fertilisant que le Gouvernement est en train d’introduire dans l’entretien de l’anacardier. Les techniques nécessaires à l’amélioration, à la bonne santé de l’anacardier induisant une bonne productivité ont fait l’objet du contenu de cette formation des CTS et TS, chargés du suivi rapproché des bénéficiaires des bassins de production de l’anacarde. C’est d’ailleurs pour ne laisser aucun desdits bassins en rade que la formation s’est déroulée à Dassa, Parakou et Kandi, respectivement dans les départements des Collines, Borgou et Alibori. Les CTS et TS, une centaine environ, ont suivi des modules sur ‘’les bonnes pratiques de gestion des plantations d’anacardiers’’, ‘’la bonne gouvernance entre les acteurs impliqués dans le suivi des activités des pépiniéristes et des brigadiers’’, ‘’les rôles et responsabilités des agents impliqués dans le suivi, la validation des travaux des prestataires’’, et ‘’la fertilisation organique dans les plantations d’anacardiers avec le Bio +’’.
Les bonnes pratiques d’installation des plantations d’anacardiers.
Selon Inoussa Séro Chabi, Docteur en sciences agronomiques et assistant du Directeur des Programmes de l’Agence Territoriale du Développement Agricole (ATDA) pôle 4, sept (7) étapes définissent les bonnes pratiques d’installation des plantations d’anacardiers. Mais avant, un préalable est requis : s’assurer de la favorabilité de la zone. Ainsi, on distingue des zones dites très favorables et d’autres simplement favorables. Elles sont d’ailleurs au nombre de 43 communes sur tout le territoire national. Les différentes étapes des bonnes pratiques d’installation se résument ainsi qu’il suit : le choix du terrain, le piquetage, le rebouchage, l’approvisionnement des plants, le transport desdits plants et leur mise en terre.
La fertilisation biologique avec le Bio +.
<<Le Bio + est pour la plante ce qu’est le lait maternel pour le bébé. Il permet à la plante de développer tout son système racinaire pour booster le développement du jeune plant et augmenter le rendement des plantations en production>
Le Bio + est un engrais biologique, naturel et organique pur, certifié. Il est la résultante d’un phénomène de sédimentation de la matière organique qui s’est faite sur une période longue de plus de dix mille ans et extraite des fonds des lacs d’eau douce. Il est un accélérateur de croissance naturelle de la plante. La matière organique, en se décomposant, se minéralise. Pulvérisé sur la plante (le feuillage et le tronc), cette dernière l’absorbe au bout d’une vingtaine de minutes.
Le Bio + est conditionné sous plusieurs formes. Pour le rendre accessible au producteur agricole, la société SIAAO le propose dans des sachets de conditionnement de 30 ml à diluer dans 20 litres d’eau.
Le plan de traitement au Bio + se fait selon qu’il s’agit d’une nouvelle plantation, d’une plantation en production normale ou d’une plantation réhabilitée.
Lorsque c’est une nouvelle plantation, les jeunes plants ont besoin de vingt-huit (28) sachets de 30 ml : vingt (20) sachets sont destinés au traitement foliaire tandis que les huit (8) restants sont pour le traitement racinaire. Lorsque la plantation est en production normale, il faut prévoir trente (30) sachets de 30 ml, dont vingt (20) pour le traitement foliaire et dix (10) pour celui racinaire. Enfin, pour une plantation réhabilitée, trente-huit (38) sachets sont indispensables, dont vingt-huit (28) pour le traitement foliaire et dix (10) pour le traitement racinaire.
Le Projet d’Appui à la Compétitivité des Filières Agricoles et à la Diversification des Exportations (PACOFIDE) est une initiative du Gouvernement financée par la Banque Mondiale. L’objectif est d'accroître la productivité et l’accès au marché pour certaines chaînes de valeur agroalimentaires au Bénin.
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